La « Baronne de Guinée », une variété d’ananas, a fait les beaux jours de l’agriculture guinéenne dans les années 1950. Le pays était alors le premier exportateur de fruits tropicaux vers la France.
Sa culture est introduite dans les années 1930. À Kindia et Forécariah où elle est très développée, on trouve la combinaison idéale d’eau et de soleil, une température stable entre 25 et 30 degrés, ainsi que des sols sablo-limoneux.
Mais après l’indépendance, la production s’est effondrée. Ces dernières années les producteurs et le gouvernement s’acharnent, avec l’appui de la coopération internationale, à relancer cette filière très prometteuse.
Le Président de Fédération des planteurs de la filière de la Basse Guinée présente la variété « la Baronne » comme le meilleur fruit d’ananas au monde, approuvé par des experts français, allemands, espagnols et marocains.
Il ajoute : « C’est pourquoi ce produit est en train d’être protégé par l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (OAPI) pour qu’il soit reconnu comme une propriété exclusive de la Guinée ».
L’ananas est si emblématique de la production horticole du pays qu’il est en effigie sur les billets de 10 000 francs guinéens.